La façon de préparer le café turc se retrouve, à des variantes près, dans les pays ayant subi l'empreinte de l'ancien empire ottoman (Moyen Orient, Grèce, Chypre, Balkans, Arménie).
Remarques:
1) Ce nom ne doit pas tromper: la Turquie n'est pas un pays producteur de café. D'autre part ce breuvage ne semble pas être sa boisson nationale, le thé par exemple y est largement préféré. Quant aux autres pays, on y désignera ce café sous un autre nom, café grec, café chypriote, café oriental, etc. En tout cas, on ne devrait pas l'appeler "café arabe", car sous ce nom on a dans certains pays une préparation assez différente (moins de café, ébullition plus prolongée, composante épicée plus nette avec par exemple cardamome et clou de girofle) ou au contraire dans certaines régions, un café très fort, très concentré bu à petites doses.
NB- La cardamome est rajoutée par certains dans le café turc, au Liban entre autres, mais un ou deux grains, je pense donc sans comparaison avec le café "saoudien" par exemple.
2) Le café turc se sucre pendant sa préparation, car on ne le remue pas dans les tasses. Les préférences concernant la quantité de sucre souhaitée doivent être exprimées à l'avance.
En principe on ne lui rajoute pas de crème ni de lait. (Certains remplacent l'eau par du lait ou le sucre par du lait condensé sucré, mais mentionner une pratique ne signifie pas qu'on doive l'essayer).
3) Un verre d'eau fraîche est souvent servi avec le café, en vue de se nettoyer le palais après la dégustation.
4) Un détail anecdotique: une fois le café bu, il reste un peu de marc au fond de la tasse qui peut être retournée sur la soucoupe pour, après un certain temps, lire son avenir dans les formes dessinées sur les parois de la tasse.
Important- Il est souhaitable de disposer au minimum d'une cafetière spéciale ( rakweh , terme libanais, djezveh terme turc)
- Les tasses à café turc sont petites (environ 65 millilitres), de faible épaisseur (environ 1 mm 1/2), souvent à bords droits.
Ingrédients
- Café: un café arabica convient, mais de mouture très fine (presque comme de la farine). De plus la torréfaction doit être assez poussée, la couleur devant être plutôt brun foncé.
On peut trouver des cafés moulus nature (ou si on aime, à la cardamome) dans les épiceries libanaises ou orientales. On peut aussi très bien moudre soi-même du café en grains, voire torréfier le café vert.
- sucre en poudre
- eau ( 1 tasse par personne + 1 tasse) par exemple pour deux personnes, 3 tasses d'eau.
Préparation.
Mettre le sucre dans la cafetière. On comptera 1 c.à c. par tasse d'eau (café moyennement sucré) , mais on peut sucrer plus ou moins selon ses goûts.
Bien qu'on puisse ne pas mettre de sucre du tout, je conseille au minimum 1 c.à c. de sucre dans la cafetière, car cela semblerait utile à la formation de fines bulles de mousse en surface.
Verser l'eau froide par dessus.
Enfin mettre à la surface de l'eau, le café ( 1 c.à c. bien bombée par tasse d'eau + 1) par exemple 4 c.à c. pour 3 tasses d'eau. On peut en mettre un peu plus ou moins selon les goûts.
Il n'est pas nécessaire de remuer. Cela dit, on peut remuer le café à la cuiller à froid ou en début de chauffage. Mais ensuite il ne faut plus le faire.
Laisser chauffer à feu moyen et même faible. (Patience !)
La surface se couvre de mousse et finit par monter un peu comme le lait. Retirer très vite la cafetière avant que le bord soit atteint.
Attendre que le café redescende et se calme.
Sur la surface, le surnageant a en principe, au moins au centre, un aspect crémeux, gras. Il est possible de retirer à la cuiller de petites quantités de cette crème brunâtre et de les déposer au fond des tasses ce qui donnera un café d'aspect crémeux.
Remettre la cafetière sur le feu pour une 2e montée de mousse. La retirer. Puis la reposer pour une 3e fois.
Il n'est pas conseillé de dépasser ce chiffre rituel de 3 (et de faire bouillir un café assagi qui ne monte plus) car cela le rendrait amer et ferait disparaître la crème de café.
Car ici aussi, "café bouillu, café foutu".
Laisser reposer le café, puis le verser très lentement dans les tasses (pour que le gros du marc reste au fond de la cafetière).
De façon générale ne pas agiter ni remuer les tasses, le marc très fin (genre de "boue" noire) doit se déposer.
Le café turc se boit chaud, à toutes petites gorgées, sans trop incliner la tasse.
On s'accommodera d'un léger bruit d'aspiration du café qui est moins chaud en surface
(en effet, le savoir-vivre qui n'est pas l'art d'être guindé mais celui de mettre ses hôtes à l'aise, sait composer avec les traditions locales).
Sur cette image animée, je montre la montée de la mousse. La cafetière doit être retirée du feu très vite, sinon risque de débordement !
tasse de café turc servie
Remarques:
1) Ce nom ne doit pas tromper: la Turquie n'est pas un pays producteur de café. D'autre part ce breuvage ne semble pas être sa boisson nationale, le thé par exemple y est largement préféré. Quant aux autres pays, on y désignera ce café sous un autre nom, café grec, café chypriote, café oriental, etc. En tout cas, on ne devrait pas l'appeler "café arabe", car sous ce nom on a dans certains pays une préparation assez différente (moins de café, ébullition plus prolongée, composante épicée plus nette avec par exemple cardamome et clou de girofle) ou au contraire dans certaines régions, un café très fort, très concentré bu à petites doses.
NB- La cardamome est rajoutée par certains dans le café turc, au Liban entre autres, mais un ou deux grains, je pense donc sans comparaison avec le café "saoudien" par exemple.
2) Le café turc se sucre pendant sa préparation, car on ne le remue pas dans les tasses. Les préférences concernant la quantité de sucre souhaitée doivent être exprimées à l'avance.
En principe on ne lui rajoute pas de crème ni de lait. (Certains remplacent l'eau par du lait ou le sucre par du lait condensé sucré, mais mentionner une pratique ne signifie pas qu'on doive l'essayer).
3) Un verre d'eau fraîche est souvent servi avec le café, en vue de se nettoyer le palais après la dégustation.
4) Un détail anecdotique: une fois le café bu, il reste un peu de marc au fond de la tasse qui peut être retournée sur la soucoupe pour, après un certain temps, lire son avenir dans les formes dessinées sur les parois de la tasse.
Important- Il est souhaitable de disposer au minimum d'une cafetière spéciale ( rakweh , terme libanais, djezveh terme turc)
- Les tasses à café turc sont petites (environ 65 millilitres), de faible épaisseur (environ 1 mm 1/2), souvent à bords droits.
Ingrédients
- Café: un café arabica convient, mais de mouture très fine (presque comme de la farine). De plus la torréfaction doit être assez poussée, la couleur devant être plutôt brun foncé.
On peut trouver des cafés moulus nature (ou si on aime, à la cardamome) dans les épiceries libanaises ou orientales. On peut aussi très bien moudre soi-même du café en grains, voire torréfier le café vert.
- sucre en poudre
- eau ( 1 tasse par personne + 1 tasse) par exemple pour deux personnes, 3 tasses d'eau.
Préparation.
Mettre le sucre dans la cafetière. On comptera 1 c.à c. par tasse d'eau (café moyennement sucré) , mais on peut sucrer plus ou moins selon ses goûts.
Bien qu'on puisse ne pas mettre de sucre du tout, je conseille au minimum 1 c.à c. de sucre dans la cafetière, car cela semblerait utile à la formation de fines bulles de mousse en surface.
Verser l'eau froide par dessus.
Enfin mettre à la surface de l'eau, le café ( 1 c.à c. bien bombée par tasse d'eau + 1) par exemple 4 c.à c. pour 3 tasses d'eau. On peut en mettre un peu plus ou moins selon les goûts.
Il n'est pas nécessaire de remuer. Cela dit, on peut remuer le café à la cuiller à froid ou en début de chauffage. Mais ensuite il ne faut plus le faire.
Laisser chauffer à feu moyen et même faible. (Patience !)
La surface se couvre de mousse et finit par monter un peu comme le lait. Retirer très vite la cafetière avant que le bord soit atteint.
Attendre que le café redescende et se calme.
Sur la surface, le surnageant a en principe, au moins au centre, un aspect crémeux, gras. Il est possible de retirer à la cuiller de petites quantités de cette crème brunâtre et de les déposer au fond des tasses ce qui donnera un café d'aspect crémeux.
Remettre la cafetière sur le feu pour une 2e montée de mousse. La retirer. Puis la reposer pour une 3e fois.
Il n'est pas conseillé de dépasser ce chiffre rituel de 3 (et de faire bouillir un café assagi qui ne monte plus) car cela le rendrait amer et ferait disparaître la crème de café.
Car ici aussi, "café bouillu, café foutu".
Laisser reposer le café, puis le verser très lentement dans les tasses (pour que le gros du marc reste au fond de la cafetière).
De façon générale ne pas agiter ni remuer les tasses, le marc très fin (genre de "boue" noire) doit se déposer.
Le café turc se boit chaud, à toutes petites gorgées, sans trop incliner la tasse.
On s'accommodera d'un léger bruit d'aspiration du café qui est moins chaud en surface
(en effet, le savoir-vivre qui n'est pas l'art d'être guindé mais celui de mettre ses hôtes à l'aise, sait composer avec les traditions locales).
Sur cette image animée, je montre la montée de la mousse. La cafetière doit être retirée du feu très vite, sinon risque de débordement !
tasse de café turc servie
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Je lis tous les commentaires mais ne les publie que s'ils ont un véritable rapport avec le billet commenté et s'ils enrichissent ainsi la page. Si vous désirez me contacter directement sans être publié ici, veuillez plutôt utiliser le formulaire de contact (en haut, dans la marge de droite) Merci.
H.A.