Cette page suit la même idée que la page précédente sur le gratin de peau de pastèque (cliquer ici), à savoir:
la peau de pastèque est plus riche que sa chair en vitamines, minéraux, ainsi qu'en citrulline et lycopène (je vous laisse chercher les bienfaits de ces composants).
Or on a l'habitude une fois mangée la chair rouge ou rose de jeter la peau. Pourquoi ne pas en faire un ingrédient de certains plats?
Je ne suis pas botaniste, mais il me semble que la partie comestible rouge de la pastèque correspond au coeur rempli de pépins du melon et du potiron, et sa chair blanche sous-jacente à la peau, correspond bien aux parties comestibles formant la chair du melon ou du potiron.
Voici une recette de peau de pastèque confite
-Note. Elle s'inspire d'une recette de potiron confit appartenant à la cuisine d'au moins une partie des pays du Proche-Orient (Syrie, Liban), des communautés arméniennes qui y vivent, et également je crois de l'Iran.
Pour le potiron, c'est la partie habituellement consommée, jaune orangée, que l'on fait confire, mais la façon de procéder est la même. Les morceaux de potiron seront évidemment plus épais, car la chair blanche de la pastèque dépasse rarement 1cm, un peu plus si on a de la chance. Je connais des personnes à Montréal qui après la fête d'Halloween recyclent leur citrouille sous cette forme confite.
Ingrédients
(je donne les quantités pour environ 500 ml = 1/2 litre de morceaux de chair blanche de pastèque, volume obtenu en tassant ces morceaux)
- une portion de pastèque nécessaire pour obtenir 500 ml de chair blanche
- sucre 300 g
- 3 c.à s. de chaux éteinte ou hydroxyde de calcium
la peau de pastèque est plus riche que sa chair en vitamines, minéraux, ainsi qu'en citrulline et lycopène (je vous laisse chercher les bienfaits de ces composants).
Or on a l'habitude une fois mangée la chair rouge ou rose de jeter la peau. Pourquoi ne pas en faire un ingrédient de certains plats?
Je ne suis pas botaniste, mais il me semble que la partie comestible rouge de la pastèque correspond au coeur rempli de pépins du melon et du potiron, et sa chair blanche sous-jacente à la peau, correspond bien aux parties comestibles formant la chair du melon ou du potiron.
Voici une recette de peau de pastèque confite
-Note. Elle s'inspire d'une recette de potiron confit appartenant à la cuisine d'au moins une partie des pays du Proche-Orient (Syrie, Liban), des communautés arméniennes qui y vivent, et également je crois de l'Iran.
Pour le potiron, c'est la partie habituellement consommée, jaune orangée, que l'on fait confire, mais la façon de procéder est la même. Les morceaux de potiron seront évidemment plus épais, car la chair blanche de la pastèque dépasse rarement 1cm, un peu plus si on a de la chance. Je connais des personnes à Montréal qui après la fête d'Halloween recyclent leur citrouille sous cette forme confite.
Ingrédients
(je donne les quantités pour environ 500 ml = 1/2 litre de morceaux de chair blanche de pastèque, volume obtenu en tassant ces morceaux)
- une portion de pastèque nécessaire pour obtenir 500 ml de chair blanche
- sucre 300 g
- 3 c.à s. de chaux éteinte ou hydroxyde de calcium
qui peut se trouver en pharmacie. Voir photo ici.
- 1/2 c.à c. d'acide citrique (à défaut: un jus de citron)
- zeste de citron bio, ou bien essence culinaire de citron (huile essentielle alimentaire de citron).
Préparation
Prendre une portion de pastèque correspondant à la quantité souhaitée. Retirer la chair rouge pour la consommer indépendamment de cette recette.
Puis enlever aussi la mince pellicule verte et la couche dure sous-jacente à l'aide d'un épluche-légumes "économe", ces pelures ayant l'épaisseur de pelures de pommes par exemple. Il reste des morceaux de chair blanche. Découper cette chair en morceaux de 6 cm de long environ et de 1 cm de large.
Dans un récipient en verre mettre un litre d'eau et y dissoudre la chaux. On obtient un liquide blanchâtre, mais au repos, la chaux a tendance à se décanter. Plonger les morceaux de chair de pastèque dedans et les laisser tremper environ 12 heures. Ce trempage est important, cela les rendra croquants même après cuisson, avec un coeur moelleux, imbibé de sirop.
Le lendemain, bien rincer les morceaux sous le robinet, puis les égoutter.
Dans une casserole, mettre 1 litre d'eau, le sucre, amener à ébullition. Y ajouter alors les morceaux de pastèque, le parfum (zeste râpé de citron, ou quelques gouttes d'essence de citron) et faire mijoter à feu doux pendant 3 heures. Les morceaux doivent devenir translucides, et le sirop légèrement épais. Au besoin, ajouter un peu d'eau si le sirop épaissit trop.
Un peu avant le fin de la cuisson, ajouter l'acide citrique ou le jus de citron, pour éviter la cristallisation du sucre.
On peut consommer les morceaux confits en dessert sans attendre qu'ils refroidissent.
Ou bien les mettre en pot, et les conserver au frais pendant plusieurs jours.
(Si le sirop cristallisait par la suite à froid, on pourra réchauffer le tout au bain-marie, rajouter un peu d'eau et de jus de citron, pour faire disparaître les cristaux de sucre).
- 1/2 c.à c. d'acide citrique (à défaut: un jus de citron)
- zeste de citron bio, ou bien essence culinaire de citron (huile essentielle alimentaire de citron).
Préparation
Prendre une portion de pastèque correspondant à la quantité souhaitée. Retirer la chair rouge pour la consommer indépendamment de cette recette.
Puis enlever aussi la mince pellicule verte et la couche dure sous-jacente à l'aide d'un épluche-légumes "économe", ces pelures ayant l'épaisseur de pelures de pommes par exemple. Il reste des morceaux de chair blanche. Découper cette chair en morceaux de 6 cm de long environ et de 1 cm de large.
Dans un récipient en verre mettre un litre d'eau et y dissoudre la chaux. On obtient un liquide blanchâtre, mais au repos, la chaux a tendance à se décanter. Plonger les morceaux de chair de pastèque dedans et les laisser tremper environ 12 heures. Ce trempage est important, cela les rendra croquants même après cuisson, avec un coeur moelleux, imbibé de sirop.
Le lendemain, bien rincer les morceaux sous le robinet, puis les égoutter.
Dans une casserole, mettre 1 litre d'eau, le sucre, amener à ébullition. Y ajouter alors les morceaux de pastèque, le parfum (zeste râpé de citron, ou quelques gouttes d'essence de citron) et faire mijoter à feu doux pendant 3 heures. Les morceaux doivent devenir translucides, et le sirop légèrement épais. Au besoin, ajouter un peu d'eau si le sirop épaissit trop.
Un peu avant le fin de la cuisson, ajouter l'acide citrique ou le jus de citron, pour éviter la cristallisation du sucre.
On peut consommer les morceaux confits en dessert sans attendre qu'ils refroidissent.
Ou bien les mettre en pot, et les conserver au frais pendant plusieurs jours.
(Si le sirop cristallisait par la suite à froid, on pourra réchauffer le tout au bain-marie, rajouter un peu d'eau et de jus de citron, pour faire disparaître les cristaux de sucre).
Photos illustratives
Chaux éteinte
ou hydroxyde de calcium en poudre.
Sachet de 100 g de poudre acheté en pharmacie.
Le sirop peut être aromatisé avec une écorce d'orange, un bâton de cannelle.
Chair blanche de pastèque
en morceaux de 6 cm x 1 cm, avant trempage et cuissonTrempage des morceaux
dans le lait de chaux
Résultat après cuisson des peaux de pastèque :
Deux morceaux sur une petite assiette. Remarquer la couleur dorée. Ces morceaux sont craquants et leur coeur est fondant, imbibé de sirop. Pour ma part, je trouve cette friandise délicieuse !une tranche de potiron
Morceaux de potiron
Trempage des morceaux
dans le lait de chauxPotiron confit
après cuisson dans le sirop environ 3 heures.Le sirop peut être aromatisé avec une écorce d'orange, un bâton de cannelle.
Merci pour l'article, ma mère voulais faire un confit de potiron et je ne savais pas quel type de chaux il fallait acheter (vive ou éteinte).
RépondreSupprimerMerci cher lecteur anonyme.
SupprimerJ'ai rajouté une photo du sachet de poudre.
En effet c'est de la chaux éteinte ou hydroxyde de calcium Ca(OH)2 à acheter en poudre, en pharmacie ou en droguerie, pour avoir un produit le plus pur possible à usage alimentaire. Le fait de dissoudre de l'hydroxyde de calcium présente également moins de danger de brûlure oculaire ou cutanée que la chaux vive ou oxyde de calcium CaO.
Attention : L'immersion de chaux vive dans l'eau produit également de la chaux éteinte mais avec un fort dégagement de chaleur et risque de projections, ce qui peut causer de graves accidents oculaires car la chaux vive est très corrosive.